25 décembre 2025

la soprano bulgare, sonya yoncheva, a 44 ans aujourd’hui

 



 

Le 25 décembre 1981, il y 44 ans aujourd’hui, naissait à Plovdiv la soprano bulgare, Sonya Yoncheva.

 

Sonya Yoncheva est l’une des sopranos les plus remarquées de sa génération. Timbre chaud, riche et expressif, sa voix soprano est à la fois lumineuse dans les aigus et dotée d’un grave bien présent, ce qui lui donne une grande profondeur émotionnelle et une palette de couleurs très large. Voix large étendue et polyvalente, elle peut chanter des passages délicats et lyriques ainsi que des lignes plus soutenues et dramatiques, ce qui lui permet d’aborder des répertoires variés (baroque, bel canto, Puccini, Verdi…).  Pour son expressivité intense, Yoncheva est reconnue pour engager pleinement son émotion dans chaque rôle, infusant chaque phrase d’un sens dramatique profond.  Par sa présence scénique forte , elle ne se contente pas de chanter, elle incarne littéralement ses personnages, allant parfois jusqu’à habiter leur psychologie de l’intérieur, ce qui donne des performances très vivantes et convaincante. Son legato est souvent décrit comme fluide et naturel, avec une excellente gestion du souffle même dans les longues phrases.  Elle excelle à varier subtilement les nuances (du pianissimo délicat aux phrases plus fortes) et à modeler ses lignes musicales avec finesse.  Elle chante avec une diction précise dans plusieurs langues (italien, français, allemand, anglais), ce qui renforce l’authenticité de ses interprétations. 

 

Elle est à l’aise aussi bien dans la musique baroque que dans les répertoires plus tardifs comme Verdi ou Puccini, ce qui n’est pas courant chez tous les sopranos. La presse parle souvent de son charisme vocal et scénique qui captive l’auditoire et suscite l’enthousiasme, que ce soit sur scène ou sur disque. 

 



Sonya Yoncheva and Freddie De Tommaso singing the act 2 duet "Tu, tu, amore? Tu?" from Puccini's MANON LESCAUT with Daniele Rustioni leading the Bavarian State Orchestra.

 

Recorded at the "Oper für alle" open air concert opening the 2022/23 season of the Bayerische Staatsoper on September 16, 2022.

 



Verdi - Don Carlos - Acte V

 

Jonas Kaufmann (Don Carlos)

Sonya Yoncheva (Elisabeth)

 

Paris, Opéra Bastille, Jeudi 19 octobre 2017

 



Sonya Yoncheva as Dido in Purcell's "Dido and Aeneas", singing Dido's Lament "Thy hand Belinda ... When I am laid in earth"

 

Opéra Royal of Versailles.

Stefan Plewniak conducts the Orchestra of the Opéra Royal.

 

Recorded in October 2024.

 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sonya_Yoncheva

le mozart du matin • oboe quartet in f-major, kv.370

 


 



Wolfgang Amadeus Mozart: Oboe Quartet in F-Major, KV 370

I. Allegro (0:00) II. Adagio (6:30) III. Rondo. Allegro (10:00)

 

Alexei Ogrintchouk, Oboe

Baiba Skride, Violine

Veronika Hagen, Viola

Sol Gabetta, Cello

 

Filmed @ Solsberg Festival 2017

 


 

24 décembre 2025

première de l’opéra de guiseppe verdi « aida », il y a 154 ans aujourd’hui

 



 

Le 24 décembre 1871, il y a 154 ans aujourd’hui, était créé au Caire, l’opéra de Giuseppe Verdi « Aida »

 

Aida (1871) est l’un des opéras les plus célèbres de Giuseppe Verdi, et ses qualités sont à la fois musicales, dramatiques et spectaculaires. Il atteint dans Aida une maturité musicale exceptionnelle : l’orchestration est raffinée, les couleurs sonores très variées. Les airs célèbres (« Celeste Aida », « O patria mia ») expriment avec intensité les conflits intérieurs des personnages. L’équilibre entre intimisme et grandeur monumentale est remarquable.

 

Contrairement à un simple opéra “à grand spectacle”, Aida est avant tout un drame psychologique. Aida, Amneris et Radamès sont pris dans des dilemmes entre amour, devoir, loyauté et pouvoir. Amneris, en particulier, est un personnage d’une grande complexité émotionnelle. Les scènes de foule (notamment la marche triomphale) sont impressionnantes, sans être gratuites. Verdi utilise le faste (chœurs, ballets, trompettes “égyptiennes”) pour servir le drame, pas seulement l’effet visuel. Le contraste entre la solitude des héros et l’immensité du pouvoir politique et religieux renforce l’émotion. Le dernier duo, d’une sobriété poignante, est souvent considéré comme l’un des plus beaux finals de l’opéra.

 

L’Égypte antique est évoquée par des couleurs musicales et des modes particuliers, sans tomber dans le folklore. Cet exotisme donne une identité sonore forte à l’œuvre, tout en restant profondément verdienne. Aida combine la tradition du grand opéra (ampleur, chœurs, décors) avec l’intensité émotionnelle propre à Verdi. Elle annonce déjà les opéras tardifs comme Otello et Falstaff par sa continuité dramatique.

 



Giuseppe Verdi, Aida

 

Renata Tebaldi---Aida

Carlo Bergonzi---Radamès

Giulietta Simionato---Amneris)

Cornell MacNeil---Amonasro

Arnold Van Mill---Ramfis

Fernando Corena---Il Re di Egitto)

 

Wiener Philharmoniker

Herbert von Karajan--conductor

 

1959

 



Giuseppe Verdi, Aida

 

Aida - Herva Nelli

Radamès - Richard Tucker

Amneris - Eva Gustavson

Amonasro - Giuseppe Valdengo

Ramphis - Norman Scott

Il Re di Egitto - Dennis Harbour

Una Sacerdotessa - Teresa Stich-Randall

Un Messaggero - Virginio Assandri

 

Robert Shaw Chorale

NBC Symphony Orchestra

Arturo Toscanini, conductor

 

1949

 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Aida

le mozart du matin • concerto pour cor no. 1 in d major k.412 (mouvement 1 – allegro)


 

 



Mozart Horn Concerto  pour Cor No. 1 in D major K 412

Movement 1 – Allegro

 

Sarah Willis , cor

Havana Lyceum Orchestra

José Antonio Méndez Padrón, conductor

 

Live, San Felipe Neri, Havana, Cuba January 2021

 


 

 

23 décembre 2025

première du concerto pour violon et orchestre de ludwig van beethoven, il y a 219 ans aujourd’hui

 


 

Le 23 décembre 1806, il y a 219 ans aujourd’hui, était créé à Vienne, le Concerto pour violon et orchestre de Ludwig Van Beethoven.

 

La spécificité du Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, op. 61 de Ludwig van Beethoven tient à plusieurs aspects majeurs qui en font une œuvre unique dans l’histoire du concerto. Contrairement aux concertos virtuoses de son époque, Beethoven conçoit ici le violon comme une voix lyrique et majestueuse, intégrée à un vaste discours symphonique. Le concerto est long, solennel, et privilégie la profondeur musicale à l’esbroufe technique. L’œuvre s’ouvre de façon surprenante par quatre coups de timbales, chose totalement inédite à l’époque. L’orchestre n’est pas un simple accompagnateur : il dialogue constamment avec le soliste, annonçant une conception symphonique du concerto. Le violon entre doucement, dans le registre grave, sans éclat spectaculaire. Beethoven évite la virtuosité ostentatoire : la difficulté est musicale, fondée sur la justesse, le phrasé et la maîtrise du son.

 

À sa création en 1806, le concerto fut mal accueilli, jugé trop long et trop complexe. Il ne sera reconnu comme un chef-d’œuvre que plusieurs décennies plus tard, notamment grâce à Joseph Joachim, qui en fera une pièce centrale du répertoire. Ce concerto ouvre la voie à ceux de Brahms, Mendelssohn ou Tchaïkovski, par son équilibre entre expression poétique et architecture monumentale.

 


Ludwig Van Beethoven, Concerto pour violon et orchestre

00:42 first movement (Allegro ma non troppo) 25:13 second movement (Larghetto) 34:24 third movement (Rondo: Allegro) 47:07 Encore: Bach Partita No.3 Gigue

 

Hilary Hahn, violon

Detroit Symphony Orchestra.

Leonard Slatkin, direction

 



Ludwig van Beethoven (1770 - 1827) Violin Concerto in D major, Op. 61

I. Allegro ma non troppo (Start 00:00) II. Larghetto (Start 25:54) III. Rondo: Allegro (Start 36:41)

 

Violin: Christian Ferras

Berliner Philharmoniker

Conductor: Herbert von Karajan

 

Recorded: 25 -26 January 1967, Berlin

 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Concerto_pour_violon_de_Beethoven

le mozart du matin (un peu en retard) • symphonie concertante en mi bémol majeur, kv.364

 


 



Wolfgang Amadeus Mozart, Sinfonia Concertante Es-Dur, KV 364 (Grande Sestetto) (in a version with double bass)

00:00 I. Allegro maestoso 12:54 II. Andante 22:57 III. Presto

 

Veronika Eberle, violin

Dmitry Smirnov, violin

Nils Mönkemeyer, viola

Timothy Ridout, viola

Sol Gabetta, cello

Victor Julien-Laferrière, cello

Uxía Martínez Botana, double bass

 

filmed at Solsberg Festival 2023 at Klosterkirche Olsberg

 


 

22 décembre 2025

le mozart du matin • divertimento en mi majeur kv.563

 


 



Wolfgang Amadeus Mozart, Divertimento in E-flat major, KV 563 (1788)

Allegro (0:03) Adagio (09:10) Menuetto: Allegretto – Trio (20:46) Andante (26:39) Menuetto: Allegretto – Trio I – Trio II (34:18) Allegro (40:17)

 

Veronika Eberle, Violin

Amihai Grosz, Viola

Sol Gabetta, Cello

 

Filmed at Solsberg Festival 2016

 


  

21 décembre 2025

le mozart du matin • variations sur « ah, vous dirai-je maman » pour piano en do majeur kv.265

 


 



Wolfgang Amadeus Mozart, 12 Variationen über "Ah, vous dirai-je Maman" für Klavier C-Dur, KV 265

 

Elisabeth Brauß, piano

 

Aufgenommen im Studio 1 des Bayerischen Rundfunks am 06.11.2024.

 


 

20 décembre 2025

la pianiste japonaise, mitsuko uchida, a 77 ans aujourd’hui



 

Le 20 décembre 1948, il y a 77 ans aujourd’hui, naissait à Atami, la pianiste japonaise Mitsuko Uchida.

 

L’originalité de Mitsuko Uchida tient à une combinaison très personnelle de rigueur intellectuelle, de sensibilité poétique et de liberté intérieure, qui marque profondément ses interprétations. Elle est réputée pour son respect scrupuleux de la partition, mais sans sécheresse. Elle lit le texte avec une acuité presque analytique, tout en laissant émerger ses ambiguïtés, ses tensions et ses silences. Chez elle, la précision sert l’expressivité, pas l’inverse. Ses interprétations cherchent moins l’effet que la vérité intérieure de l’œuvre. Cela se traduit par des tempos mûrement réfléchis, parfois audacieux, une attention extrême aux respirations et aux transitions, une impression de musique qui “pense” en se jouant. Son toucher est reconnaissable par la transparence des textures, le refus du pathos excessif, la palette de couleurs très fine, souvent aérienne. Cela sert particulièrement Mozart et Schubert, dont elle est l’une des grandes références.

 

Mitsuko Uchida ne se contente pas d’interpréter, elle questionne l’œuvre, son époque, ses zones d’ombre. Cela donne des lectures parfois dérangeantes, mais toujours profondément cohérentes. Japonaise de naissance, formée en Europe, imprégnée de culture viennoise, elle incarne une synthèse interculturelle rare, qui nourrit son sens de l’équilibre, du silence et de la retenue expressive. Elle a construit sa carrière sans dispersion, se concentrant sur Mozart (concertos et sonates), Schubert, Beethoven, Schoenberg et la musique du XX siècle, abordée avec la même exigence humaine que le classique.

 



Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour piano et orchestre en ré mineur K.466

0:57 - Allegro 15:42 - Romance 24:38 - Allegro assai

 

Camerata Salzburg

Mitsuko Uchida, Piano & Conductor

 



1/2



2/2

 

Schonberg’s Pianoconcerto of 1942 played by Mitsuko Uchida and the Rotterdam Philharmonic Orchestra conducted by Jeffrey Tate.

 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mitsuko_Uchida

 

le mozart du matin • symphonie n°25 en sol mineur k.183



Wolfgang Amadeus Mozart Symphony n°25 K.183

I. Allegro con brio 0:00 II. Andante 6:44 III. Menuetto & Trio 10:36 IV. Allegro 14:17

 

Philharmonia Orchestra

Otto Klemperer, conductor

 

Studio recording, London, 25.VII.1956