Le 23 septembre 1923, il y a 102 ans aujourd’hui, naissait à Sarkad, le ténor hongrois, Sándor Konya.
Sándor Kónya a fait une carrière internationale marquante surtout dans les années 1950–1970, particulièrement apprécié dans Wagner, Verdi et Puccini. Sa voix avait un éclat lumineux, avec une belle couleur lyrique, jamais dure, ce qui la distinguait des voix wagnériennes plus « métalliques ». Il possédait des aigus francs, puissants mais souples, ce qui lui permettait d’aborder à la fois le répertoire italien et allemand. Il était reconnu pour son phrasé raffiné, son sens de la ligne mélodique et sa diction nette (en allemand comme en italien). Bien qu’il ait été particulièrement associé à Wagner (Lohengrin surtout, mais aussi Parsifal, Walther des Maîtres chanteurs), il a aussi brillé dans Puccini (Tosca, Madama Butterfly) et Verdi (Otello, Un ballo in maschera). Peu de ténors pouvaient combiner avec autant de naturel les styles italien et allemand. On disait de lui qu’il incarnait ses rôles avec une sincérité et une intensité dramatique qui complétaient la beauté vocale.
Sándor Kónya était un ténor au timbre lyrique et lumineux, doté d’une technique solide et d’un style noble, ce qui lui a permis de s’imposer aussi bien à Bayreuth qu’au Metropolitan Opera ou à l’Opéra de Vienne.
Sándor Kónya and soprano Dorothy Kirsten sing the love duet from Puccini’s Madama Butterfly.
This was recorded live at the Metropolitan Opera on March 30, 1974, with Serge Baudo conducting.
Sándor Kónya sings “Nun sei bedankt, mein lieber Schwan” (“Mercè, mercè, cigno gentil” in Italian) from Wagner’s Lohengrin.
This was recorded in Milan during a 1959 RAI broadcast, Ferdinand Leitner conducting.
Sandor Konya sings the Preislied from Wagner's Die Meistersinger von Nurnberg
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