Une seule question : pourquoi avoir concocté une saison qui semble bien participer à la chute annoncée de l’opéra
dans le monde ? Seulement 9 titres. Le sublime Wozzeck de Berg et la subtile
alchimie mozartienne de Cosi fan tutte. Une Butterfly avec l’insupportable enjôleuse
mielleuse Jaho. Une Force du destin où Verdi s’est embourbé dans un livret
incompréhensible et inutile. À Barcelone, j’ai abandonné à la fin de l’acte
premier. Et puis les restes. Des contemporains, non négligeables certes,
indispensables dans une maison sérieuse, mais qui ne peuvent satisfaire l’unanimité
des enthousiasmes. Pas un Gounod, Pas un Massenet. Pas un Pélléas. Pas un
Wagner. Pas un (Richard) Strauss. Pas un Monteverdi. Pas un Lully. Pas un… Pas
une once d’imagination. Comme je le fais depuis 7 ou 8 ans, je vais donc
retourner au Deutsche Oper Berlin. J’ai repéré Macbeth et Tristan, deux soirs à
la suite. J’y serais dans trois semaines pour Strauss - Intermezzo, Puccini - Butterfly
et Tosca. L’an dernier j’y ai vu l’intégrale du Ring, une semaine dans les
sommets des fantasmes wagnériens. Une semaine inoubliable.
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