02 novembre 2025

la soprano française, mireille delunsch, a 63 ans aujourd’hui

 



 

Le 2 novembre 1962, il y a 63 ans aujourd’hui, naissait a Mulhouse la soprano française, Mireille Delunsch.

 

Mireille Delunsch est une soprano française remarquable, et ses qualités artistiques sont souvent citées comme exemplaires, notamment dans le répertoire français et baroque. Sa diction est l’une de ses signatures : chaque mot est parfaitement intelligible, sans jamais sacrifier la ligne de chant. Elle articule avec naturel et élégance, ce qui rend ses interprétations du répertoire français (Rameau, Debussy, Poulenc, Berlioz) d’une clarté rare. es chefs d’orchestre et critiques soulignent souvent qu’elle « fait comprendre le texte avant même de l’entendre ».

 

Elle possède une intelligence musicale fine : elle sculpte chaque phrase avec un sens du style irréprochable. Elle adapte sa voix avec souplesse et goût à des répertoires très différents — du baroque (Rameau, Lully, Haendel) à l’opéra romantique (Massenet, Debussy, Berlioz) ou contemporain. Son travail avec Marc Minkowski a révélé une interprète expressive, subtile et toujours juste dans le ton dramatique. Sa voix est lumineuse, souple, claire, mais capable d’intensité dramatique. Elle privilégie toujours l’émotion intérieure à l’effet vocal. Les nuances dynamiques et les couleurs qu’elle déploie sont d’une grande finesse: pianissimi suspendus, phrasés aériens, attaques délicates.

Elle est une actrice de la voix : ses personnages (Mélisande, Didon, Armide, etc.) sont incarnés avec une grande sensibilité psychologique. Elle évite le pathos ou l’excès ; tout passe par la vérité du texte et la musicalité. Dans le baroque français, elle allie noblesse, tendresse et tragédie, avec un style très pur. Elle a su briller aussi bien dans le baroque français : Rameau, Lully, Campra, le romantisme français : Berlioz, Gounod, Massenet et le XXe siècle : Debussy, Poulenc, Britten Elle a aussi chanté Mozart, Strauss et quelques œuvres contemporaines, toujours avec un sens profond du texte et de la ligne.

 



Recital from London's Wigmore Hall with soprano Mireille Delunsch and pianist Maciej Pikulski. From June 30, 2008.

 

Charles Gounod: from "6 mélodies" Venise (1849) 0:15 Ô ma belle rebelle! (1850) 4:35

Felix Mendelssohn: from "Sechs Lieder", op. 47 Minnelied, op. 47, no. 1 7:28 Der Blumenstrauß, op. 47, no. 5 9:03 Volkslied, op. 47, no. 4 10:53

Gabriel Fauré: "La chanson d'Ève", op. 95 Paradis 14:19 Prima verba 21:05 Roses ardentes 23:19 Comme Dieu rayonne 24:54 L'aube blanche 27:07 Eau vivante 28:40 Veilles-tu, ma senteur de soleil 30:10 Dans un parfum de roses blanches 31:53 Crépuscule 33:39 Ô mort, poussière d'étoiles 36:33

Claude Debussy: "Proses Lyriques", L. 90/(84) De rêve 38:53 De grève 44:25 De fleurs 47:29 De soir 52:28

Sergei Rachmaninov: Two songs Vesennije vody, op. 14, no. 11 56:20 Zdes' korosho, op. 21, no. 7 58:19

 



Gala anniversaire des Musiciens du Louvre et Marc Minkowski autour de Rameau.

 

L'air de La Folie dans l'opéra bouffe Platée exécuté par la soprano Mireille Delunsch.

 



Iphigénie en Tauride - Ô malheureuse Iphigénie !

 

Iphigénie: Mireille Delunsch

Direttore: Marc Minkowski

 

Regia: Pierre Audi

 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mireille_Delunsch

01 novembre 2025

le baryton français, ernest blanc, aurait 102 ans aujourd’hui



 

Le 1e novembre 1923, il y a 102 ans aujourd’hui, naissait à Sanary-sur-Mer, le baryton français Ernest Blanc.

 

Ernest Blanc était l’un des plus grands barytons français du XX siècle. Sa voix était ample, chaude, homogène sur toute la tessiture, avec une projection naturelle et une belle résonance. Son timbre était clair, élégant, au grain raffiné, mais sans froideur — un parfait compromis entre la lumière du style français et la rondeur italienne. Sa prononciation du français était d’une clarté exceptionnelle, ce qui faisait de lui un modèle dans le répertoire lyrique français (Gounod, Bizet, Massenet). Il possédait une technique solide lui permettant de chanter avec legato, souplesse et puissance sans forcer. Il était élégant, charismatique, doté d’une vraie autorité naturelle, il imposait sa présence sur scène. Il  savait habiter ses rôles avec une intensité juste, sans excès — une qualité rare, surtout dans des personnages complexes comme Don Giovanni ou Escamillo. Il excellait aussi bien dans l’opéra français (où il est une référence) que dans Mozart, Verdi ou Wagner, avec toujours ce souci du style. Il fut un Don Giovanni magistral, un Escamillo de référence (Carmen), un Germont élégant (La Traviata), un Rigoletto nuancé, et un interprète marquant du répertoire français : Hérodiade, Faust, Hamlet, Thaïs, etc… Ernest Blanc réunissait la noblesse du timbre, la perfection de la diction, l’intelligence du style et la puissance dramatique — un modèle de baryton “à la française” dans toute sa splendeur.

 



Charles Gounod, Faust

 

Ernest Blanc, Valentin

André Cluytens, direction

 



Duo de l'opéra Guillaume Tell avec Nicolai Gedda et d'Ernest Blanc.

 

Orchestre de l'Opéra de Paris

Alain Lombard, direction

 

1967

 



Giuseppe Verdi Un Ballo in Maschera Alzati! ... Eri tu che macchiavi quell'anima

 

Renato (Anckarström) - Ernest Blanc

Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire

Georges Prêtre, conductor

 

EMI, 1961

 

 

 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernest_Blanc